Glossaire des termes utilisés dans la parasha de BeShalakh
Philistins
Les Philistins sont nos désirs égoïstes. Même après que nous ayons échappé à la domination de la volonté de recevoir, ils restent liés au don. On appelle cela « donner afin de recevoir ». Lorsque nous donnons, nous tendons la main aux autres. Mais quand nous commençons à donner, nous voyons que nous pouvons aussi en tirer profit. Par conséquent, nous devons également nous élever au-dessus des désirs situés en dehors des frontières de l’Égypte, bien que la correction en eux soit différente de celle qui a eu lieu en Égypte.
Nous n’aurions pas pu découvrir ces désirs pendant notre séjour en Égypte, car nous étions « enterrés » sous nos egos. Lorsque nous émergons de l’ego, nous voyons comment il nous a tous tirés pendant les quarante ans dans le désert, et même ensuite, dans la terre d’Israël, lorsque nous avons conquis le pays.
Le Chant de la Mer
Le Chant de la Mer est un chant de gratitude. C’est la reconnaissance d’avoir franchi la frontière, pour ne jamais retourner en Égypte. Parfois, nous pouvons pleurer le passé, comme dans cette portion, mais il n’y a pas de retour possible. Nous faisons la sortie finale d’Égypte. Après la fuite, nous commençons à ressentir le monde spirituel et non seulement l’existence de ce monde, et ce ressenti provoque un éclat de joie.
MA"N
MA"N est Mey Nukvin (araméen : eau féminine). C’est la volonté de recevoir qui désire s’élever au niveau de Bina. Lorsque nous sentons que nous pouvons et devons donner dans ces désirs, nous demandons que cela se produise. Ainsi, nous avons besoin de l’aide de la force supérieure pour que cela arrive, et alors la force apparaîtra d’en haut.
Lorsque nous commençons à utiliser cette force, elle nous remplit du don aux autres, et cela s’appelle « manger la manne ». Mais dans ce monde, nous ne ressentirons jamais cela, car dans ce monde nous sommes comblés par la réception, tandis que dans le monde spirituel nous sommes comblés par le don.