Leçon Rencontre locale n° 39 - Suite du cours des dizaines et « L'essence de la sagesse de la Kabbale »

Rencontre locale n° 39 - Suite du cours des dizaines et « L'essence de la sagesse de la Kabbale »

Cette semaine, nous poursuivons l'étude à partir de textes kabbalistiques authentiques dans un grand groupe, en particulier « L'essence de la sagesse de la Kabbale » par le Rabbi Yehuda Leib Ha-Levi Ashlag (Baal HaSoulam). En plus de passer en revue et d'approfondir les thèmes abordés dans le « cours des dizaines ».

Contenu de la leçon
Matériels

Dans la première partie de la rencontre locale, nous reviendrons sur :

 « L'essence de la sagesse de la Kabbale »

 Accompagné de nouveaux ajouts sous forme de clips vidéo issus des leçons de Rav Dr. Michael Laitman.

Dans la deuxième partie, nous continuerons un thème central du  « cours des dizaines » le mercredi :

Les Principes de Connexion dans la Dizaine

Rencontre Locale

 « L'essence de la sagesse de la Kabbale »


Cette semaine, nous continuons à la fois sur le « cours des dizaines » et la lecture des clarifications de Baal HaSoulam autour de l'article « L'Essence de la Sagesse de la Kabbale ».

Comme nous l'avons mentionné auparavant, Baal HaSoulam a écrit abondamment afin d'aider les étudiants à atteindre le but de la création - parvenir à l'équivalence de forme avec les qualités du Créateur (amour et don). Cette semaine, nous continuons l'article « L'essence de la sagesse de la Kabbale ».

Lors de la réunion locale, nous lirons quelques extraits de l'article et tenterons ensuite de comprendre ce qui se passe dans le texte, suivi d'une autre lecture et de discussions sur les sujets ensemble.

Nous avons également des clips supplémentaires de Rav Dr. Michael Laitman comme clarifications importantes de l'article.

De plus, nous ferons des ateliers sur le sujet du « cours des dizaines ».


« L'essence de la sagesse de la Kabbale »

Rav Yehuda Ashlag, Baal HaSoulam

Deux ordres: du haut vers le bas et du bas vers le haut

Cette sagesse se divise généralement en deux ordres parallèles, égaux et identiques, semblables à deux gouttes d’eau. Et il n’y a entre eux aucune différence, si ce n’est :
Que le premier ordre descend de haut en bas, jusqu’à ce monde-ci,et que le second ordre commence depuis ce monde-ci, et monte de bas en haut, exactement selon les mêmes voies et combinaisons, qui furent inscrites depuis leur racine, lors de leur émanation et révélation, du haut vers le bas.

Ainsi :
Le premier ordre est nommé, dans le langage de la Kabbale : « l’ordre de l’enchaînement des mondes, des Partzoufim et des Sefirot, avec tous leurs événements, fixes ou variables ».
Et le second ordre est nommé : « perceptions, ou degrés de prophétie et d’esprit Saint (Roua’h HaKodesh) ». C’est-à-dire, l’homme qui mérite cette chose, est obligé d’emprunter ces mêmes passages et ces mêmes voies, et de percevoir chaque détail et chaque degré, progressivement, avec une précision parfaite, selon les mêmes lois dans lesquelles ils furent inscrits depuis leur émanation de haut en bas.

En effet la révélation de Sa Divinité, ne se manifeste pas tout entière en une seule fois, à la manière des révélations dans les choses matérielles. Mais elle va et apparaît au cours d’un certain temps, qui dépend du raffinement de celui qui perçoit, jusqu’à ce que se révèlent à lui tous les nombreux degrés, arrangés d’avance, selon leur aspect qui vient de haut en bas. Et puisqu’ils sont ordonnés et viennent dans la perception, l’un après l’autre, et l’un au-dessus de l’autre, à la manière des échelons de l’échelle, ils sont appelés, pour cette raison, du nom de « degrés ».


Noms Abstraits

Beaucoup pensent que tous les mots et les noms employés dans la sagesse de la Kabbale sont une sorte de désignations abstraites, puisqu’elle traite de la Divinité et de la spiritualité, qui sont au-delà du temps et de l’espace, là où même notre imagination n’a aucune prise. Pour cette raison, ils ont conclu que tout ce qui est dit à ce sujet n’est que des appellations abstraites, ou encore plus sublimes et plus élevées que de simples notions abstraites, puisqu’elles sont totalement dépourvues, dès l’origine, de tout élément imaginaire.

Mais il n’en est pas ainsi. Au contraire, c’est exactement l’inverse : la Kabbale n’emploie des noms et des appellations que selon l’aspect réel et concret en eux. Et telle est la règle de fer chez tous les sages de la Kabbale : « Tout ce que nous n’atteignons pas, nous ne le définissons pas par un nom ni un mot ».

Et ici, tu dois savoir que le mot atteinte [hassaga] signifie : le degré final dans la compréhension. Et il est pris du langage : « lorsque ta main atteindra » [Ki Tassig Yadkha]. Cela signifie que tant qu’une chose n’est pas devenue parfaitement claire, comme si elle était saisie dans la main, les kabbalistes ne l’appellent pas du nom d’« atteinte », mais par d’autres appellations, comme « compréhension », « connaissance intellectuelle », etc.


La réalité dans la sagesse de la Kabbale

Des choses réelles existent même dans la réalité corporelle qui se présente à nos yeux, bien que nous n’ayons ni perception ni image de leur essence. Ainsi en est-il de l’électricité et de l’aimant, appelés « fluide ».

Néanmoins, qui oserait dire que ces noms ne sont pas réels, alors que nous avons une connaissance tout à fait satisfaisante de leurs actions, et que nous nous soucions peu du fait que nous n’ayons aucune perception de l’essence même du sujet, à savoir l’électricité en elle-même ?

Ce nom est aussi tangible et aussi proche de nous que s’il était entièrement perçu par nos sens. Même les petits enfants connaissent le mot « électricité », tout comme ils connaissent les mots « pain », « sucre », et ainsi de suite.

De plus, si tu veux exercer tes outils d’examen, je te dirai que, de façon générale: de même qu’il n’y a absolument aucune saisie ni atteinte dans l’Essence du Créateur, exactement de la même manière, il n’y a aucune atteinte dans l’essence propre de Ses créatures, même les matérielles, que nous touchons de nos mains.

Ainsi, tout ce que nous savons de nos amis et de nos proches dans le monde de l’action qui est devant nous n’est rien d’autre qu'une « connaissance de leurs actions ». Celles-ci sont suscitées et naissent de l’association de leur rencontre avec nos sens, ce qui nous procure une satisfaction complète, bien que nous n’ayons aucune perception de l’essence du sujet.

De plus, tu n’as toi-même aucune perception ni atteinte de ta propre essence. Tout ce que tu sais de ton essence n’est rien de plus qu’une suite d’actions émanant de ton essence.

Dès lors, tu peux comprendre aisément, que tous les noms et les appellations qui apparaissent dans les livres de Kabbale sont également réels et concrets, bien que nous n’ayons aucune atteinte de l’essence du sujet. Car ceux qui s’y engagent en reçoivent une satisfaction complète, par une connaissance pleine, à sa perfection finale. C’est-à-dire, également une connaissance seulement des actions, qui s’impriment et naissent de l’interaction de la Lumière supérieure avec ceux qui la perçoivent.

Mais cela est suffisant et complet. Car telle est la règle : « Tout ce qui est mesuré et émane de Sa Providence, pour parvenir à l’existence, dans la nature de la création, comporte déjà une satisfaction absolue ». Comme il ne vient jamais à l’homme la revendication d’un sixième doigt à sa main, puisque cinq doigts lui suffisent parfaitement et absolument.


Discussion Ouverte

Avec vos propres mots, quel est le rôle d'une personne dans le développement spirituel ?

Comment décririez-vous la proximité qu'un kabbaliste essaie de partager à travers ses écrits ?

De la leçon de cette semaine, qu'aimeriez-vous comprendre plus profondément ?


Clips


« cours des dizaines » - Lesson n° 10

Les Principes de Connexion dans la Dizaine


Questions d'atelier

1) Quelles bonnes expériences avez-vous eues avec les préparations et les limites fixées pour nos conversations ?

2) Avec vos propres mots, qu'est-ce qui est spécial dans le renforcement de l'esprit du groupe dans la Kabbale ?


À dimanche !