<- Bibliothèque de Kabbale
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L'OBSCURITÉ AVANT L'AUBE
Le moment le plus obscur de la nuit se trouve juste avant que l’aube ne pointe. De même, les auteurs du Livre du Zohar dirent, il y a en environ 2000 ans, que la période la plus sombre de l’humanité arriverait juste avant son réveil spirituel. Pendant des siècles, en …
CONNAÎTRE NOS LIMITES
Une prière ancienne : Seigneur, donne moi la force de changer ce que je peux changer, le courage d’accepter ce que je ne peux pas changer, et la sagesse de discerner entre les deux. A nos yeux, nous sommes des êtres uniques et indépendants. C’est un trait commun à tous. …
QUATRE FACTEURS
Si nous ne sommes rien de plus que les produits de notre environnement et s’il n’existe pas de vraie liberté dans ce que nous faisons, pensons et voulons, pouvons-nous alors être tenus responsables de nos actions? Si nous n’en sommes pas responsables, qui l’est? Pour répondre à ces questions, nous …
CHOISIR L'ENVIRONNEMENT ADEQUAT POUR LA CORRECTION
Certes, nous ne pouvons pas déterminer les attributs de notre berceau, cependant nous pouvons toujours influencer nos vies et notre destinée en choisissant notre environnement social. Autrement dit, comme notre environnement influence les attributs du berceau, nous pouvons fixer notre propre avenir en construisant notre environnement qui encouragera les buts …
LA MORT INEVITABLE DE L'EGO
Qui aime la liberté aime autrui. Qui aime le pouvoir n'aime que lui-même. - William Hazlitt (1778 – 1830) Prenons un instant pour récapituler les fondements de la Création. La seule chose que le Créateur a créée est notre désir de recevoir, notre égoïsme, telle est notre essence. En apprenant …
RÉALISER LE LIBRE CHOIX
Le premier principe du travail spirituel est « la foi au-dessus de la raison ». Ainsi avant de parler de la réalisation du libre choix, nous devons expliquer la signification kabbalistique de la « foi » et de la « raison ». La foi Dans presque toutes les religions et …
EN RÉSUMÉ
Tout ce que nous faisons dans la vie est déterminé par le principe du plaisir et de la souffrance; nous fuyons la souffrance et courrons après les plaisirs. De plus, moins nous avons à travailler pour obtenir du plaisir, mieux c’est. Le principe du plaisir et de la souffrance est …

Cela va peut-être vous surprendre, mais vous possédez déjà de solides connaissances en Kabbale. Effectuons un petit retour et récapitulons: vous savez que la Kabbale a commencé il y a 5000 ans en Mésopotamie (L’Irak actuel). Elle fut découverte quand les gens recherchèrent un sens à leurs vies. Ces personnes découvrirent que la raison à leurs venues au monde était de recevoir l’ultime plaisir de devenir comme le Créateur. Une fois cette découverte faite, ils fondirent des groupes d’étudiants et commencèrent à enseigner.

Ces premiers kabbalistes nous dirent que notre essence n’est qu’un désir de recevoir se décomposant en cinq niveaux – inanimé, végétal, animal, être parlant et spirituel. Le désir de recevoir est très important parce qu’il est le moteur de toute entreprise. Autrement dit, nous essayons toujours de recevoir du plaisir et plus nous avons, plus nous voulons. Il en résulte que nous progressons et changeons constamment.

Puis, nous avons appris que la Création s’est formée selon un processus en quatre phases, où la Racine (synonyme de Lumière et du Créateur) a créé le désir de recevoir, ce désir voulu ensuite donner puis décida de recevoir en vue de donner pour finalement vouloir recevoir une fois encore. Cependant cette fois-ci, il voulu savoir comment être comme le Créateur, le Donneur.

Après les quatre phases, le désir de recevoir se divisa en cinq mondes et une âme, nommée Adam ha Rishon, qui se brisa et se matérialisa dans notre monde. En d‘autres termes, nous sommes tous une âme, reliée et dépendante tout comme les cellules du corps. Cependant, lorsque le désir de recevoir augmenta, nous sommes devenus égocentriques et avons cessé de ressentir notre unité. Aujourd’hui, à la place nous ne ressentons que nous-mêmes, et même lorsque nous nous préoccupons des autres ce n’est que pour recevoir du plaisir à travers eux.

Cet état égoïste se nomme « l’âme brisée d’Adam ha Rishon» et c’est notre tâche, en tant que partie de cette âme, de le corriger. En réalité, nous n’avons pas à le réparer mais nous devons être conscients que nous ne pouvons pas ressentir de réels plaisirs dans notre état actuel en raison de la loi du désir de recevoir: « quand j’obtiens l’objet convoité, je n’en veux plus ». En réalisant cela, nous commencerons à rechercher l’issue au piège de cette loi, le piège de l’égoïsme.

Rechercher à se libérer de l’ego conduit à l’émergence du « point dans le cœur », du désir de spiritualité. Le « point dans le cœur » ressemble à n’importe quel désir, son intensité croît et décroît sous l’influence de l’environnement. Ainsi, si nous voulons augmenter notre désir de spiritualité, nous devons nous construire un environnement qui encourage à la spiritualité. Ce dernier chapitre (et le plus important) du livre parlera de ce qui a besoin d’être fait pour avoir un environnement favorable à la spiritualité tant aux niveaux personnel, social qu’international.