<- Bibliothèque de Kabbale
Continuer la lecture ->
Accueil de la Bibliothèque de Kabbale /

Michael Laitman / Ki Tavo - Définitions

Glossaire des termes utilisés dans la parasha de Ki Tavo

Premier Fruit

Lorsque le désir de recevoir croît, nous le portons à la correction, à l’examen. Ce désir est appelé « premier fruit ».


Dîme

La dixième partie, dix pour cent, qui ne peut être corrigée. Malkhout est la dixième Sefira dans la structure de notre âme. Elle ne peut être corrigée, car elle est le désir de recevoir lui-même. Elle doit plutôt être mêlée aux neuf premières qualités de don, et c’est ainsi qu’elle est corrigée.

Comme il est impossible de corriger le désir de recevoir lui-même, nous donnons une dîme à la place. Nous ne travaillons tout simplement pas avec la partie qui ne peut être corrigée. Nous la remettons plutôt au don pour qu’elle se corrige d’elle-même. Par la suite, à la fin de la correction, elle sera corrigée.


Autel

Un autel est l’endroit où la correction s’opère, le contact avec la Lumière supérieure.


Bénédiction

Une bénédiction est la force que nous recevons d’en haut afin d’accomplir des actes de don envers les autres. Cette force vient après que nous nous y soyons préparés, lorsque nous désirons vraiment accomplir des actes de don au-dessus de tout, à partir de ce que nous possédons. Quand cela se produit, une force supérieure vient à nous, appelée « recevoir une bénédiction ». Une bénédiction est l’Ohr 'Hozer (Lumière Réfléchie) que nous activons, une force venue d’en haut.

Bénédiction versus malédiction : une malédiction, dans sa forme simple, indique qu’une personne ne demande pas et ne reçoit pas la force supérieure. En revanche, une bénédiction est la réception de la puissance d’en haut afin d’accomplir un acte avec pour but de donner aux autres, où nous découvrons que nous sommes semblables au Créateur et le ressentons ainsi.


Qu’est-ce que « Avec l’aide de Dieu » ?

Tout ce que nous avons est l’aide de Dieu. Nous pouvons tout faire ; nos actions ne sont pas difficiles. La difficulté réside uniquement dans le fait d’arriver à un état où l’on demande au Créateur de le faire pour nous, et alors c’est immédiatement accompli. C’est pourquoi tout est facile.

Tout ce dont nous avons besoin est d’entrer en contact avec Lui, puis de tout faire avec Son aide, l’aide de la force supérieure, de la Lumière supérieure. Lorsqu’elle vient, elle examine tous les détails en nous, tous les désirs, nous donnant force et correction. C’est ainsi que nous découvrons que nous sommes véritablement « Tu m’as façonné de derrière et de devant » (Psaumes 139:5), et que tout est fait pour nous par Lui.


Choix

Le choix consiste à voir qu’en vérité, l’homme n’est pas l’opérateur, mais le Créateur. L’homme n’a qu’à Lui demander, comme il est écrit : « Mes fils m’ont vaincu » (Masechet Baba Metziah, 59b). En Le confiant, « Tu nous as faits, aide-nous, et fais-le en nous », nous atteignons un monde parfait.

Le sens du terme monde parfait est que dans l’ensemble de nos 613 désirs, qui ont été corrigés, nous avons également eu notre part — nous avons demandé qu’ils soient corrigés. C’est pourquoi nous percevons le monde comme parfait, spirituel et éternel.