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Glossaire des termes utilisés dans la parasha de Ki Tetsé

Fils

Un fils est le degré suivant, ou Ben (fils), issu du mot Mevin (compréhension). Nous ne pouvons jamais comprendre ce que nous faisons — que ce soit dans la corporealité ou dans la spiritualité — qu’après avoir agi. Il est écrit à ce sujet : « Par Tes actions nous Te connaissons » (Livre de Prières, Le Chant de l’Unification du Shabbat). C’est à travers les actions que nous commençons à comprendre. C’est comme des enfants qui jouent sans rien comprendre, mais qui soudain deviennent plus intelligents.

Il en va de même pour nous. C’est pourquoi Ben, Mevin, est un degré qui nous vient à la suite des actions. C’est également la raison pour laquelle il est écrit : « Par Tes actions nous Te connaissons » (Meguila, 6b). Efforcez-vous, agissez, et vous comprendrez et verrez.


Femme Aimée et Femme Haïe

Une femme aimée est le désir de recevoir avec lequel une personne peut travailler afin de donner. Une femme haïe est le désir de recevoir avec lequel on ne peut pas travailler dans le but de donner, car il ne nous soutient pas du fait de notre faiblesse. C’est pourquoi il existe des interdictions de les séparer et de les traiter différemment.

Il en va de même pour les fils — les premiers-nés de la femme aimée et de la femme haïe. Cela concerne nos désirs et dépend de la façon dont nous les abordons, comment nous pouvons ou ne pouvons pas élever le désir de recevoir vers la correction.


Perte

En spiritualité, une perte signifie que nous perdons la capacité de rester à un degré que nous avions déjà acquis. En d’autres termes, si nous perdons quelque chose, cela vient délibérément d’en haut comme une sorte d’aide, et nous devons la rechercher. C’est la racine du commandement de restituer une perte trouvée à son propriétaire.


Sentence Juste

La justice signifie que nous relions correctement le jugement et la miséricorde, la ligne droite et la ligne gauche, afin de corriger notre désir de recevoir pour qu’il ait pour but de donner aux autres dans la mesure optimale. Autrement dit, quelles que soient les circonstances, nous accomplissons l’acte de don maximal.


Extrait du Zohar : Donner un mauvais nom

« Le Créateur n’est pas appelé “Roi” tant qu’Il ne monte pas sur Son cheval, qui est l’Assemblée d’Israël, c’est-à-dire Malkhout, comme il est écrit : “Mon aimée, tu ressembles à ma jument parmi les chars de Pharaon”, ce qui est entièrement bon, sans aucun mal. Lorsque le Créateur est en dehors de Sa place, Il n’est pas Roi. Mais lorsqu’Il revient à Sa place, “L’Éternel sera Roi.” Et il est dit d’Israël : “Tous les enfants d’Israël sont fils de rois.” Comme le père, ainsi les fils ne deviennent fils de rois que lorsqu’ils reviennent à la terre d’Israël. »

Zohar pour tous, Ki Tetsé (Quand tu sortiras), § 5

Espérons que nous reviendrons bientôt à la véritable terre d’Israël — d’abord intérieure, spirituelle —, celle du Yashar El (« droit vers le Créateur »), et que nous serons tous unis, liés comme des frères.