Lieu

Un lieu est un désir. Chaque désir est un lieu dans lequel quelque chose apparaît, que ce soit bon ou mauvais.

Pureté

C’est la puissance du don.

Impureté

C’est la puissance de la réception.

Mort

La mort est l’incapacité à travailler dans l’intention de donner.

Eau

L’eau est une force qui ranime le désir de recevoir et transforme son intention de la réception vers le don.

Roche

Une roche est un désir de recevoir qui doit être corrigé afin qu’il puisse être utilisé pour donner, c’est-à-dire que l’on puisse utiliser l’eau qui en sort dans l’acte de don. Il y a deux modes d’action pour accomplir un acte de don : 1) frapper la roche, ce qui correspond aux eaux de Meribah (querelle) ou aux eaux de Gevurot, 2) parler, ce qui correspond aux eaux de 'Hassadim (miséricorde), aux eaux du don, à l’eau de vie.

Limite

Une limite est un lieu où l’on doit arrêter son acte de don faute de force pour viser l’intention de donner. C’est un point où il faut se restreindre et s’abstenir d’utiliser davantage son désir.

Serpent

Le serpent est le désir égoïste de recevoir qui détruit une personne et la consume. Le serpent existe au cœur du désir de recevoir présent en chaque personne.

Guérison

La guérison est une correction. Si nous utilisons ce même serpent correctement, en faveur de la vie des autres, il devient une force bonne. Il est écrit : « J’ai créé l’inclination au mal, j’ai créé pour elle la Torah comme épice », car « la lumière en elle le réforme », c’est-à-dire réforme le serpent. Autrement dit, l’inclination au mal devient une bonne inclination.

Héritage

L’héritage est ce que nous recevons d’un degré supérieur, du père ou du grand-père. Dans la spiritualité aussi, il y a des degrés. Nous recevons la force d’un degré supérieur, une puissance qui nous permet de monter ; cela s’appelle héritage.

Ceci est la loi

« Les créatures ont été créées avec une nature de receveurs… Comme il est impossible d’aller contre la Nature, Il nous a donné le conseil que, par la Torah et les Mitsvot, nous pourrons transformer la nature en nous. »¹ C’est pourquoi les lois de la Torah sont considérées comme lois seulement lorsque l’inclination au mal les sollicite… et alors il faut tout prendre sur soi comme un statut, qui est 'Hassadim, le don, où tout est au-delà de la raison, ce qui s’appelle foi.

1 Rav Baruch Ashlag, Les écrits du Rabash, vol. 3, « This Is the Statute of the Law, no. 2 », p. 1825.