<- Bibliothèque de Kabbale
Continuer la lecture ->
Accueil de la Bibliothèque de Kabbale /

Michael Laitman / Shlakh Lekha - Définitions

Glossaire des termes utilisés dans la parasha de Shlakh Lekha

La Terre de Canaan

La terre de Canaan est le désir dans lequel nous sommes immergés. Tout ce que nous avons est un désir qui doit être corrigé : de nuire aux autres, il doit passer à leur faire du bien. La terre de Canaan est ce désir lorsqu’il est encore non corrigé, mais sur le point de l’être.


Quarante jours

Quarante est le degré de Bina. L’écart entre Malkhout et Bina est appelé quarante. C’est l’écart entre le désir de recevoir, l’ego, et le degré de foi, Bina, le niveau du don.


Ruisselant de lait et de miel

Le lait et le miel représentent l’abondance que nous recevons dans le désir corrigé.


Amalek

Amalek est la racine de tout le mal. C’est l’intention de recevoir en vue de recevoir, qui existe dans notre nature.


Josué Ben Noun

Noun signifie cinquante, le cinquantième degré, les cinquante portes de Bina. Josué, comme Moïse, attire. Josué sauve les enfants d’Israël en les amenant au cinquantième degré, les portes de Bina. Moïse acheva le degré de quarante, car il mourut à l’entrée de la terre d’Israël, et Josué lui succéda.


Les espions, la qualité d’espionnage

La qualité d’espionnage désigne nos désirs égoïstes de recevoir qui cherchent constamment à voler pour eux-mêmes au lieu de donner, de faire don et de s’élever au-dessus de la réception.


La génération du désert

La génération du désert désigne nos propres désirs, qui doivent tous mourir avec leurs intentions de recevoir. L’intention de recevoir doit mourir, et seuls les désirs avec l’intention de donner entrent dans la terre d’Israël. C’est pourquoi toute la génération du désert devait mourir dans le désert.


La plaie

Les plaies sont les corrections les plus grandes et les meilleures que nous puissions vivre. Tout à coup, nous pouvons corriger de nombreux désirs et qualités à la fois, qui s’inversent pour adopter l’intention de donner. Grâce à cela, nous nous sentons plus proches du Créateur. C’est ainsi que nous nous rapprochons progressivement d’Israël.


La conquête de la terre

La conquête de la terre vient après cette parasha, lorsque les espions partirent espionner. Le mot Eretz (terre) vient du mot Ratson (désir). Nous prenons le désir de recevoir égoïste que nous avons corrigé dans le désert en intention de donner, et maintenant ce désir est devenu don. Autrement dit, nous recevons désormais des autres uniquement parce que nous voulons donner, offrir. Ainsi, les autres se réjouissent, et nous aussi ; nous nous réjouissons tous de donner les uns aux autres. Avoir ce type de relation avec le Créateur signifie être en Dvekout (adhésion) avec Lui, dans le monde de Ein Sof (Infini). Mais même si c’est le monde de Ein Sof, nous devons tous L’atteindre ici, dans ce monde, de notre vivant.


Les raisins, la vigne

Le vin et la vigne sont le degré de 'Hokhma. C’est la même lumière, la même atteinte et la même sensation du Créateur qui s’habille dans la lumière du don, la lumière de 'Hassadim.