Glossaire des termes utilisés dans la parasha de BeHa’alotekha
La Ménorah (lampe)
La Ménorah symbolise l’âme. Elle symbolise les sept Sefirot de l’âme que nous devons savoir allumer, de quelle manière et dans quel ordre.
Le Korban (sacrifice/offrande)
Un Korban est le désir de recevoir que nous corrigeons, et par lequel nous devenons plus Karov (proche) du Créateur.
Le Second Pessa’h
Le Second Pessa’h se rapporte aux désirs que nous trouvons soit inutiles, soit impossibles à sanctifier. Ce sont des désirs que nous ne reconnaissons pas. Cependant, ils peuvent être corrigés plus tard, à un stade plus avancé du processus.
L’Impureté
L’impureté est une force qui agit afin de recevoir, la force égoïste qui se révèle en nous.
Le Nuage
Un nuage est un voile qui vient soit du Créateur, qui Se cache de nous, soit de nous, qui nous cachons de Lui. Ce dernier est appelé « nuées de gloire ».
Un Guide
Un guide est la qualité pure du don que nous voulons suivre et à laquelle nous voulons nous attacher, atteignant ainsi notre but.
Les Trompettes d’argent
Les deux forces que nous découvrons et par lesquelles nous avançons sont appelées trompettes d’argent. Ces forces nous tirent en avant, de la droite et de la gauche.
L’Argent
L’argent est le degré de Bina ; l’or est le degré de 'Hokhma.
Le Prosélyte
Un prosélyte est un désir de recevoir qui s’est converti et qui est disposé à être corrigé et à se joindre à Israël.
La Multitude mélangée
La multitude mélangée est un type de désir de recevoir que nous devons découvrir, et que nous trouvons « infecté » par une intention de recevoir.
La Caille
Les cailles sont des désirs fins (minces), un type de désir au degré animé, à partir duquel nous pouvons faire une offrande.
La Lèpre
La lèpre est une maladie dans le désir de l’homme, dans l’intention de recevoir, qui apparaît sur le degré le plus bas et le plus mauvais de la peau.
Bouche à bouche
Un Zivoug (accouplement) bouche à bouche signifie esprit avec esprit, lorsque deux âmes, ou le Créateur et une âme, sont dans ce type de connexion.
La Punition
Une punition est une correction. La punition est donnée lorsque nous ressentons que nous sommes incapables d’utiliser le désir pour donner. Ce n’est pas une incapacité de recevoir, mais une incapacité de donner. Cependant, la punition conduit à la correction, car nous savons déjà ce qu’il faut corriger dans ce désir et nous sommes parvenus à une Mitsva (commandement/correction). Une Mitsva est un acte de don, un acte d’amour.
Miriam
Miriam est un type de désir de recevoir en nous qui se dresse face à Moïse. Moïse aussi a découvert cette partie en lui. En d’autres termes, le degré en nous appelé « Moïse » a découvert un certain contact par la Noukva (féminin), Miriam, qui nécessitait encore correction. Moïse s’élève aussi chaque fois avec le peuple ; il est un discernement dans l’âme, et donc, à chaque discernement, le discernement du degré de Moïse est également corrigé.
Le Créateur en nous est-ce qui nous punit ?
Tout est en nous. L'homme est un petit monde qui doit atteindre la correction complète.
Extrait du Zohar : Et les eaux furent adoucies
Dans ces secrets qui seront révélés par toi, « les eaux furent adoucies ». Comme le sel qui rend la viande savoureuse, elles seront adoucies par les secrets qui seront révélés à travers toi. Toutes ces questions et ces controverses sur les eaux amères dans la Torah orale redeviendront les eaux douces de la Torah. Et tes souffrances te seront adoucies par ces secrets qui seront dévoilés par toi. Tous tes tourments te reviendront comme des rêves fugitifs. Le mot « rêve » ('halom) en hébreu contient les mêmes lettres que le mot « sel » (melah), mais inversées. De même que le sel adoucit la viande, ainsi la souffrance adoucit.
Zohar pour tous, Beha’alotekha (Quand tu feras monter les lampes), § 86
Résumé
La portion Beha’alotekha (« Quand tu feras monter les lampes ») traite de l’allumage des lampes, c’est-à-dire de la révélation de tous les désirs de l’homme. L’homme se divise en de nombreuses parties, et nous devons apprendre à les percevoir comme une Menorah. La Menorah est le symbole de l’âme. Nous devons illuminer ses sept qualités, afin qu’elles brillent de la lumière supérieure, celle du don envers autrui, de l’amour.