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Michael Laitman / Emor - Définitions

Glossaire des termes utilisés dans la parasha de Emor

Cohen (Prêtre)

Prêtre est le degré le plus élevé dans la correction de l’homme, où l’on devient semblable au Créateur dans tous ses désirs, dans toute sa constitution, et où l’on se trouve dans un état de don et d’amour. Ce faisant, on s’accorde avec le Créateur et on atteint la Dvekout (adhésion) avec Lui. Tel est le but de la Création.


Touma’a (Impureté)

Touma’a est l’intention pour soi-même. Toutes les formes de Touma’a sont les mêmes intentions sous différents noms, tels que Pharaon, Balaam, Balak et toutes les autres forces impies.

C’est l’inverse avec ces mêmes désirs une fois corrigés pour viser le don. Les désirs restent identiques, mais les noms qu’ils reçoivent alors sont Cohen, Lévi et Israël.


Malédiction

Malédiction signifie que nous découvrons que nous ne pouvons pas nous accorder avec le Créateur à propos de nos désirs. Nous le découvrons sous la forme de Balaam, Balak, etc. Si nous découvrons le terme de la force supérieure, le Créateur, la Nature, nous devons œuvrer dans le but de donner, dans l’amour et le don. Si nous découvrons que nos désirs sont opposés, agissant pour recevoir, nous maudissons, résistons, entrons en collision avec le Créateur, et nous nous opposons en forme.


Divorcée, Veuve

Il ne s’agit pas du grand désir initial, mais d’un désir avec lequel nous pouvons travailler d’une manière plus restreinte. C’est pourquoi ce n’est pas une vierge. Une vierge signifie que nous ne touchons pas le désir, mais que nous le laissons tel quel. Si nous l’avons touché et que nous y avons effectué des corrections, il est appelé divorcée, veuve, ou prostituée. Nous pouvons travailler avec ces désirs, mais au degré d’un prêtre. En fait, nous atteignons le degré de prêtre à travers tous les désirs appelés par ces noms.


Rasage de la tête et de la barbe

Comme nous l’apprenons dans L’Étude des dix Sefirot (Partie 13, Tikkouné Dikna), Se’arot (cheveux) est un sujet vaste. Le terme Se’arot vient du mot So’er (orageux), qui indique une pression. Les canaux d’abondance qui nous parviennent depuis l’Ein Sof doivent être restreints, s’amincir et s’égoutter vers nous dans ce qu’on appelle Mazal (chance), du mot Nozel (qui s’écoule goutte à goutte). Par les cheveux, les lumières arrivent de façon très fine et limitée, en raison des restrictions de la personne. Cela se produit ainsi afin d’ajuster la taille de la « cuillère » (le récipient) à la mesure de ce que l’on peut recevoir, comme pour un bébé. La lumière vient de manière intermittente, en gouttes, selon une mesure de temps et de poids.

Rasage se rapporte aux cheveux eux-mêmes. Le Partzouf Se’arot est un Partzouf particulier, une structure unique qui crée l’adaptation entre la lumière de l’Ein Sof et les petits — nous. Nous ne pouvons recevoir qu’un peu, c’est pourquoi il est interdit de se raser ou de couper les cheveux courts. C’est interdit au prêtre, car il utilise tout ce système précisément dans le but du don.