Glossaire des termes utilisés dans la parasha de Ki Tissa
Demi-shekel
« Demi-shekel» est la condition que nous nous imposons sous notre propre examen et correction, afin de ne jamais arriver à un état où nous tirons des Lumières pour nous-mêmes d’en haut vers le bas, mais de toujours recevoir les Lumières d’en bas vers le haut, en rejet. C’est ainsi que nous découvrons Ein Sof (l’infini).
Le problème est que lorsque nous nous attirons constamment les Lumières, nous ne pouvons voir que la couche la plus proche de nous, connue sous le nom de « ce monde ». Tout ce qui se trouve derrière cette couche est constitué de mondes, Ein Sof, éternité, plénitude, qui sont cachés et coupés de nous. Si nous percevons la réalité non pas en nous attirant les Lumières, mais en sortant de nous-mêmes, nous découvrirons soudainement Ein Sof.
Sommes-nous ceux qui déterminons le demi-shekel ?
Sans le demi-shekel, nous ne pouvons pas commencer à travailler avec la Torah. Chacun de nous doit donner le demi-shekel. Nous devons nous placer de telle manière qu’à partir de ce moment, notre instrument pour la révélation de la Divinité sera le demi-shekel — équilibre, uniquement le don, et dans la plus grande équivalence de forme possible.
Veau d’or
Le « veau d’or » est tout le Zahav (or), c’est-à-dire Ze Hav (donne ceci). C’est l’ensemble immense de la volonté de recevoir qui existe en nous pour tous les plaisirs. Tous nos désirs existent simultanément.
Peuple au cou raide
Nous travaillons avec la révélation de nos désirs égoïstes et revenons donc constamment à eux. L’arrière du cou est comme Pharaon, la face postérieure de la Création. Lorsque le grand désir de recevoir apparaît, il nous aide en réalité.
Les « peuples au cou raide » ne sont pas nécessairement mauvais ; nous avons de grands Kelim avec lesquels nous pouvons atteindre la Divinité. Une personne avec de petits désirs n’appartient pas à Israël ; Israël doit être très égoïste. Les nations du monde, en revanche, ont de petits Kelim, et ne peuvent donc pas atteindre la Divinité. Le peuple d’Israël est appelé « peuple au cou raide », ce qui signifie que nous avons quelque chose avec lequel progresser, quelque chose à corriger et sur lequel travailler.