Glossaire des termes utilisés dans la parasha de VaYekhi
Mort
La mort est un état de départ de la lumière de l’âme. Cela ne se réfère pas à la mort de notre corps protéique, puisque la Torah ne traite pas de la vie du corps physique, mais de l’âme, du remplissage de la lumière. Notre désir est rempli par la lumière supérieure, appelée « vie ». Le départ de la lumière est appelé « mort ». Les gens dans notre monde sont détachés de la vie. C’est pourquoi il est écrit que les méchants dans leur vie sont appelés « morts ».¹
Cependant, ceux qui obtiennent l’âme en utilisant la sagesse de la Kabbale, qui attirent la lumière qui réforme, sont ceux qui atteignent Arvout (garantie mutuelle), l’amour d’autrui. Ils ont un Kli (vase), un réceptacle dans lequel découvrir la lumière supérieure, la Divinité, qui est la vie.
Bénédiction
Une bénédiction est la force de don que nous recevons et par laquelle nous commençons à percevoir le monde supérieur. Le monde spirituel est entièrement bénédiction, tout Bet (la première lettre du mot Beracha [bénédiction]), toute Bina. C’est pourquoi la Torah commence par la lettre Bet, avec Beracha.
Lit
Un lit est un état où l’on cesse de travailler avec son Rosh, Tokh, et Sof (tête, intérieur et fin, respectivement), c’est-à-dire en position verticale, lorsque l’on a des lumières qui se développent de haut en bas. Lorsque le Rosh, le Tokh et le Sof sont au même niveau et que les lumières NRNH"Y partent, il ne reste plus qu’« une poche de vie ».
La Caverne de Machpelah
La connexion entre Bina et Malkhout est appelée Machpelah. Le désir de recevoir et le désir de donner se tiennent ensemble au degré de Malkhout, et il y a l’entrée du monde supérieur, le monde de Bina. Par conséquent, d’une part c’est un lieu d’enterrement, et d’autre part c’est la porte vers l’éternité.
Peur (de vengeance)
La peur est que si Joseph utilise correctement les qualités pour corriger l’Égypte, il pourrait les sous-estimer et ne pas être capable d’exploiter tout leur potentiel. Chacun des fils de Jacob est une forme de don mais n’est pas connecté à l’Égypte, à Malkhout.
Seul Joseph, qui complète les neuf Sefirot, peut tous les connecter à Malkhout. Sans lui, ils ont peur car ils dépendent de lui. Sans lui, c’est comme s’ils ne se réalisaient pas. Ils craignent qu’il n’y ait pas de connexion correcte sans Jacob, qui est parti car il était le gardien de la ligne du milieu.
Ils craignent également que Joseph ait assez de puissance pour prendre tous les fils entre lui et Jacob. Le supérieur est Jacob, et l’inférieur est Joseph, et toutes les qualités entrent dans l’ego de l’homme, l’Égypte. C’est ainsi qu’elles opèrent.
Extrait du Zohar : L’Égypte est en deuil
Tant que Jacob était en Égypte, la terre était bénie à cause de lui. Le Nil coulait et irriguait le pays, et la famine cessa grâce à Jacob. C’est pourquoi les Égyptiens firent le deuil, et ce deuil porte leur nom.
Le Zohar pour tous, VaYekhi (Jacob vécut), § 816
Jacob et Joseph apportèrent la bénédiction à l’Égypte. Lorsqu’ils disparurent — c’est-à-dire lorsque ce degré prit fin — vint la reconnaissance du mal : les sept années de famine. Bien qu’il y eût de l’abondance, elle était vide de satisfaction. Il ne restait qu’une seule chose : le nouveau désir, plus élevé, qui exigea la sortie d’Égypte.
¹ Talmud de Jérusalem, Masechet Berachot, page 15b.