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Glossaire des termes utilisés dans la parasha de Berechit

Berechit

Berechit (au commencement) signifie que le Créateur a créé six qualités et l’homme. En l’homme résident toutes les qualités nécessaires pour devenir semblable au Créateur. En réalité, c’est l’œuvre de la Création : construire la substance, le désir de recevoir. Ces qualités imprègnent le désir de recevoir afin que la structure, en tant qu’âme, atteigne l’état du Créateur.


Le Shabbat

C’est la correction finale de l’Homme, lorsqu’il retourne au Jardin d’Éden. C’est un état dans lequel nous nous réunissons en une seule âme.


Le Jardin d’Éden

Dans le Jardin d’Éden, nous sommes tous dans le don mutuel, en garantie mutuelle complète.


La Femme

La femme est le désir de recevoir en nous, que nous devons connecter avec l’homme en nous, afin que le désir de recevoir acquière l’intention de donner. Nous sommes immergés dans notre désir de recevoir, un désir initialement égoïste et qui doit ressembler au Créateur, pour Lui donner.


Le Serpent

Le serpent est la mauvaise inclinaison, l’ange de la mort. Le serpent deviendra un ange saint lorsque toute le désir de recevoir sera corrigée.¹


L’Arbre de la Connaissance

L’Arbre de la Connaissance est la plus grande lumière. Elle a été initialement reçue pour recevoir, provoquant ainsi la rupture de l’âme. Dans le futur, nous recevrons cette lumière, mais avec l’intention de donner.


Résumé

Nous sommes véritablement dans Berechit, au commencement. L’humanité commence enfin à comprendre où elle se trouve, comme le montrent les recherches des sociologues et des autres sciences sociales. Espérons que nous réaliserons bientôt qu’il nous faut simplement nous unir — car c’est là la seule voie pour bâtir un monde nouveau, un monde corrigé. Ce faisant, nous en tirerons des bienfaits à la fois matériels et spirituels.

C’est pourquoi l’année commence par Bereshit, « au commencement », car elle contient à la fois la fin et le début. Dans cette portion, dans le mot même Bereshit, est codé tout le processus que nous devons — et que nous allons — traverser.


¹ « Le serpent est la mauvaise inclinaison ; c’est l’ange de la mort » (Berechit, 440).

« Le Créateur apporte Ses corrections à tous, jusqu’à ce que même l’ange de la mort redevienne très bon » (Zohar pour Tous, Mishpatim (Ordonnances), 165).