Genèse, 6:9-11:32
Lekh Lekha - DéfinitionsRésumé de la Parasha
La paracha "Va pour toi" commence par Abraham recevant l'ordre d'aller vers la terre de Canaan. Quand Abraham atteint la terre de Canaan, la famine l'oblige à descendre en Égypte, où les serviteurs de Pharaon prennent Sarai, sa femme. Dans la maison de Pharaon, Abraham la présente comme sa sœur, craignant pour sa vie. Le Créateur punit Pharaon avec des infections et des maladies, et il est forcé de rendre Sarai à Abraham.
Quand Abraham retourne à la terre de Canaan, une dispute éclate entre les bergers du bétail de Lot et les bergers du bétail d'Abraham, après quoi ils se séparent.
Une guerre éclate entre quatre rois parmi les dirigeants de Babylone, et cinq rois de la terre de Canaan. Lot est fait prisonnier et Abraham part pour le sauver.
Le Créateur fait une alliance avec Abraham — « l'alliance des morceaux » (ou « alliance entre les parts ») — la promesse de la continuation de sa descendance et la promesse qu'elle hériterait de la terre.
Sarai ne peut avoir d'enfants, alors elle offre à Abraham sa servante, Hagar, et ils ont un enfant nommé Ismaël.
Abraham fait l'alliance de la circoncision avec le Créateur et reçoit l'ordre de se circoncire ainsi que tous les mâles de sa maison. Son nom change d'Abram à Abraham, et le nom de sa femme change de Sarai à Sarah.
À la fin de la portion, le Créateur promet à Sarah qu'elle aura un fils dont le nom sera Isaac.
Commentaire du Dr. Michael Laitman
Toutes les histoires de la portion que nous lisons se passent en nous. Dans la perception correcte de la réalité, ce monde n'existe pas, ni l'histoire, ni la géographie, ni l'histoire de la portion. Toutes sont des occurrences qui ont lieu en nous.
La sagesse de la Kabbale explique que la perception de la réalité est une affaire profonde, liée à notre psychologie la plus intime, nos sens et notre structure physique.
La Torah décrit honnêtement la façon dont nous nous sommes développés. Chacun et tout ce qui est décrit reflète nos forces mentales. Abraham, par exemple, est la tendance à se développer vers la spiritualité, le désir d'approcher et de découvrir le Créateur.
L'histoire d'Abraham à Babylone est en réalité la révélation qu'une seule force existe et dirige le monde, et le désir de découvrir cette force. Ceux d'entre nous qui souhaitent découvrir qui gère notre destin et pourquoi, ou qui demandent « Quel est le sens de ma vie ? » sont au même point de départ qu'Abraham, et la force d'Abraham est vivante et œuvre en eux.
Abraham réalisa qu'il devait avancer vers l'état suivant. En fait, il sentait la Nature le pousser vers l'avant, lui disant : « Va pour toi de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. » Là, tu trouveras l'équilibre et pourras te réaliser.
Maïmonide et d'autres kabbalistes ont écrit que c'est ainsi qu'Abraham s'installa en terre de Canaan avec toute sa maison, et des milliers de personnes qui quittèrent Babylone avec lui, et qu'il avait établies comme la « maison d'Abraham ». Quand Abraham atteignit la terre de Canaan, il était arrivé à un nouveau désir, appelé « Canaan ».
Le mot Eretz (terre) vient du mot Ratzon (désir). Abraham découvrit que ce désir ne l'élevait pas suffisamment ; il avait faim et ne savait pas ce qui le soutiendrait et le maintiendrait à ce point de la terre de Canaan. Parce que c'était une terre de don, et qu'il n'était pas encore dans un état où il pourrait atteindre le don, une nouvelle situation se forma, l'obligeant à s'attacher à la volonté de recevoir. C'est ce qui le fit descendre en Égypte.
Un grand désir apparut à ce moment, où l'on sent que des étapes supplémentaires avec l'ego qui s'intensifie sont nécessaires, car l'ego passe d'un état de « Babylone ne suffit pas ». Comme l'ego grandit, il exige satisfaction. Mais cela éveille la peur que si l'on devait travailler avec l'ego avec l'intention de donner (« Abraham »), ce ne serait pas suffisant pour se maintenir, et ainsi on pourrait ruiner l'intention.
C'est pourquoi les gens sont réticents à travailler avec leurs egos, l'obstruction qui grandit en eux. Le désir intérieur dit à cette personne : « C'est ma sœur, pas ma femme. » Une personne devient prête à s'abstenir complètement de la totalité du désir, appelé « Sarah », et à rester uniquement dans l'intention de donner, appelée « Abraham ».
À cause de nos egos grandissants, nous manquons d'un sentiment d'accomplissement. Au lieu de cela, nous nous sentons de plus en plus déficients et vides. « Pharaon » est l'état imprimé en nous qui demande : « Qu'est-ce que j'en retire ? » Il semble que l'état actuel soit pire que celui dans lequel nous étions avant, c'est pourquoi Pharaon dit à Abraham de reprendre le désir (« Sarah ») parce qu'il voulait rester dans la corporalité, comme il était, tandis que ce désir, Sarah, s'étendait de la spiritualité.
Ces deux parties en nous sont dans une lutte constante. Elles alternent : d'abord, Abraham grandit et tombe, puis Pharaon grandit et tombe. Cela ressemble à notre façon de marcher, en faisant un pas avec le pied droit, puis le pied gauche. Peu importe comment nous appelons ces deux parties en nous car elles acquièrent différents noms à différents degrés.
Quand Abraham et son entourage retournèrent en terre de Canaan, un problème surgit entre les bergers du bétail de Lot et les bergers du bétail d'Abraham. Le mot Lot signifie « malédiction ». La question est en fait : « Dans quelle direction faut-il aller, dans la direction du but de recevoir, ou dans la direction du but de donner ? » Face à ce choix, nous devenons perplexes et ne savons pas quoi faire. C'est la querelle sur le lieu et les puits dans l'histoire de Lot, décrivant le choix de distinguer entre les deux forces — réception et don.
Cette histoire nous enseigne que pendant notre développement spirituel, il y a de nombreux événements où nous devons regarder dans nos egos et voir comment il s'intensifie en nous.
Et pourtant, bien que nous devions être en désaccord avec la direction du mal, nous devons aussi nous abstenir de le détruire. Plutôt, nous devrions nous en abstenir, comme Abraham s'est abstenu de Lot, qui plus tard l'a sauvé de Sodome.
Ce sont les changements qui se produisent en nous. Nous utilisons nos mauvais Kelim (récipients), ainsi que nos bons, c'est-à-dire nos bonnes qualités et nos mauvaises qualités, ainsi que toutes nos pensées parce que nous apprenons d'elles.
Quand Abraham conclut la querelle avec les bergers du bétail de Lot, il fait la guerre aux quatre rois qui vivent dans le pays. Une fois de plus, nous voyons qu'en nous développant, nous sommes dans une lutte constante. Les rois sont nos grandes forces, nos grands désirs. Ils ne nous permettent pas d'entrer en terre de Canaan et encerclent Canaan. Par conséquent, quand nous souhaitons atteindre un certain degré spirituel dans lequel nous commençons à sentir le Créateur, la force commune de la Nature, et l'éternité et la perfection dans la Nature, ces Malkhout, ces « rois », se dressent sur notre chemin, le bloquant.
Après cette guerre, le Créateur apparaît à Abraham et lui dit qu'il fait une alliance avec lui. Il promet que cette terre appartiendra vraiment à la qualité d'Abraham qui grandit et se développe au-dessus de la qualité de Pharaon, des guerres, et au-dessus de Lot.
Maintenant, cette qualité est assez puissante pour permettre d'entrer en terre de Canaan. C'est la qualité qui permet d'atteindre le but de la Création, la révélation du Créateur, et d'atteindre Dvekout (adhésion) avec le Créateur.
Pour atteindre réellement le degré suivant, le contact avec le Créateur, nous avons besoin d'une force qui va « engendrer » le degré suivant. C'est nous qui engendrons les nouveaux états, mais la volonté de recevoir, qui est « Sarah », ne peut toujours pas être la force qui donne naissance sous la qualité d'Abraham. La qualité d'Abraham est encore faible dans son intention de donner, et ne peut nous délivrer de la volonté de recevoir. Cependant, elle peut le faire avec la ligne droite, la force de la droite, mais seulement avec cette partie appelée « Hagar ». Le rejeton de cela est « Ismaël », une force qui appartient à la droite de Bina, appelée la Klipa (écorce/pelure) de la droite.
À la fin, après l'alliance et les nombreuses corrections, Abraham arrive à un état où il peut aussi travailler avec Sarah, la volonté globale de recevoir. C'est quand Sarah donne naissance, d'où la grande joie reflétée dans la portion.
Questions et Réponses
Abraham reçoit l'ordre d'aller de Babylone à Canaan. Que signifie passer d'un désir au suivant, et que ressent-on en étant en terre de Canaan ?
Nous sommes dans un processus de changements constants, sauf que nous n'en sommes pas conscients. La Torah parle des changements que nous traversons consciemment, après avoir décidé que nous voulons vraiment changer nos désirs. La volonté de recevoir a été toute notre substance, et nous passons d'un désir au suivant, d'un lieu à l'autre. Il y a une maxime qui dit : « Changement de lieu, changement de fortune. » Un « lieu » est le désir à partir duquel nous observons le monde. Le désir est tout ; c'est la fondation à partir de laquelle nous nous embarquons dans chaque action.
Chaque nom ou mot mentionné dans la Torah dénote en fait un désir. Dans la sagesse de la Kabbale, nous parlons d'Aviut (épaisseur), Massakh (écran), et Reshimot (souvenirs) qui déterminent l'état de la Neshama (âme). Ici aussi, nous parlons des mêmes changements que nous traversons, sauf que la terminologie est différente.
« Va pour toi » signifie que nous devrions toujours sentir que le début du chemin est Yessod (fondation), et nous avançons précisément en passant d'état en état. Nous devons exécuter ces instructions et passer d'état en état jusqu'à ce que nous arrivions à la fin de notre correction. Par conséquent, « va pour toi » est l'acte que le Créateur attend de nous.
Cela signifie que nous ne pouvons avancer que si nous comprenons que le changement ne peut se produire qu'à travers l'unité. Toute la différence entre les degrés spirituels est le niveau de connexion que nous atteignons, qui nous permet de connecter tous les éléments en nous pour atteindre notre but.
Rien n'est créé sans raison. Nous avons besoin de tous nos pouvoirs mentaux, y compris Pharaon, Lot, le bétail d'Abraham, le bétail de Lot, les rois qui sont dans le pays, Balaam, Balak, Haman, les méchants, ainsi que les justes. À la fin, la Torah nous enseigne comment connecter tous nos pouvoirs mentaux et devenir un individu complet.
Quelle est la signification de la terre de Canaan concernant nos désirs ?
Canaan est une terre qui existait avant la terre d'Israël. C'est l'un des degrés, celui avant la terre d'Israël.
Une personne est-elle déjà sur le chemin de la spiritualité si le point dans son cœur s'est éveillé ?
Oui. Une fois que le point s'éveille dans le cœur d'une personne, elle ne peut rester à Babylone. Une telle personne doit quitter Babylone et monter au degré de la terre de Canaan. On progresse avec ceux qui se joignent — ces désirs avec lesquels on peut travailler — et s'élève à un autre degré, où l'on pense dans la direction du don et de 'Hessed (miséricorde), dans la direction qu'Abraham symbolise.
Du Zohar : Va pour toi, pour te corriger
Puisque le Créateur vit son éveil et son désir, Il se révéla immédiatement à lui et lui dit : « Va pour toi », pour te connaître et te corriger toi-même. C'est-à-dire qu'il devrait arrêter de peser les forces supérieures mais élever MA"N et étendre un haut Zivoug sur le Massakh qui lui apparut, par lequel il sera récompensé d'étendre Daat pour lui-même et se corriger.
Zohar pour Tous, Lekh Lekha (Va pour toi), article 28
Atteindre un degré supérieur se fait par l'Aviut (épaisseur) du nouveau désir, et à travers l'intention sur ce désir. Si une personne effectue un Zivoug de Hakaa (accouplement de frappe), elle atteint la révélation de la lumière supérieure au degré auquel le Zivoug fut fait.
Que signifie que le Créateur « vit son éveil » ?
Une personne reçoit l'éveil du plan global de la Création. Chacun de nous a un moment où nous commençons à nous éveiller. Le « moteur » général de toutes les âmes tourne comme un compteur et émet des ordres à chacune. Tout d'un coup, vous vous réveillez, vous avez un désir, et vous êtes menés. Vous êtes éveillés à la spiritualité une ou deux ou trois fois dans la vie, et vous devez répondre ; vous devez prendre l'initiative et commencer à avancer par vous-même.
Que se passe-t-il quand une personne découvre qu'elle ne peut plus avancer ?
Quand vous commencez soudain à sentir que vous ne pouvez plus avancer en spiritualité, cela signifie que vous tombez une fois de plus dans le désir égoïste (« Pharaon »). Vous descendez en Égypte une fois de plus.
C'est cependant ce qui devrait arriver. Vous devez intensifier votre ego pour avancer, car c'est toute votre matière. C'est toute la substance de la Création — la grande volonté de recevoir. Sans Pharaon, vous ne pourrez pas atteindre le mont Sinaï.
Vous devez avoir une « montagne » de mal et de haine, que vous avez prise de Pharaon. Tout le désir qui est apparu en vous est devenu une montagne autour de laquelle vous sentez votre haine des autres. Quand vous atteignez ce point, vous vous dites : « Je dois avoir la Torah ; je n'ai pas le choix ; je dois avoir la force qui me corrigera, qui s'appelle 'la lumière qui réforme'. »
Le progrès se fait toujours depuis deux directions : d'un côté est le désir égoïste grandissant ; de l'autre côté est l'intention de donner.
Qu'est-ce que la Klipa de la droite, et pourquoi Abraham, la qualité de 'Hessed, a-t-il engendré une Klipa ?
La qualité d'Abraham ne fait que commencer ; elle n'est pas entièrement corrigée. C'est-à-dire que c'est le désir initial d'une personne, qui est clair, manquant d'Aviut. Quand on connecte l'Aviut à soi pour avancer, la droite et la gauche se connectent à travers son examen du désir. Une personne doit examiner avec quels désirs elle peut travailler, et avec quels désirs elle ne peut pas encore. Ces derniers seront corrigés quand on atteindra des degrés plus avancés.
De plus, en engendrant son fils avec son désir partiel, appelé Hagar, les conditions changent. Sarai devient Sarah, et Abram devient Abraham. Ce ne sont pas juste des noms différents. À travers ces corrections, nous arrivons à un état où nous travaillons avec un nouveau désir différent connu sous le nom de « Sarah », et une nouvelle intention différente connue sous le nom d'« Abraham », qui ensemble engendrent le commencement de la nation.
Isaac est-il le commencement de la nation ?
Pas seulement Isaac. Il y a trois lignes en tout : la gauche, la droite, et la ligne du milieu, qui est Israël. De plus, il y a deux Klipot (écorces/pelures) : Ismaël à droite et Ésaü à gauche. Cela ne signifie pas qu'elles sont complètement défaillantes, mais seulement qu'en temps voulu, elles aussi seront corrigées.
La Klipa de la droite, Ismaël, combat encore contre tout le monde, même aujourd'hui.
Il en sera ainsi jusqu'à la fin de la correction, jusqu'à ce que nous nous mélangions tous ensemble et nous unissions.
La circoncision signifie-t-elle « couper » dans le désir ?
Oui, mais la circoncision est plus que juste couper ; ce sont aussi les Klipot, qui sont des désirs avec lesquels vous ne pouvez pas travailler. Pour l'instant, elles sont Klipot jusqu'à ce qu'elles deviennent Kedousha (sainteté). Le problème est en vous ; vous ne pouvez pas travailler avec des désirs si intenses avec le but de donner, car si vous recevez des plaisirs, vous les prendrez pour vous-même au lieu de les donner aux autres.
Que signifie faire une alliance avec le Créateur ?
Faire une alliance avec le Créateur signifie qu'une personne fait tout engagement requis. L'alliance est une réorganisation spéciale, intérieure qui permet à quelqu'un — avec ses forces — d'atteindre un état où il ne fera jamais d'erreurs, à travers tous les degrés futurs, à condition qu'il maintienne un certain principe.
Le Créateur va-t-il m'aider à cause de l'alliance ?
L'alliance signifie que le Créateur vous aide. Le Créateur = Nature. « Moi, l'Éternel, je ne change pas » signifie qu'à partir de maintenant vous reconnaissez un certain principe. Si vous vous y tenez, il vous est garanti d'éviter toute erreur, toute déviation, et tout péché. Votre avancement spirituel va toujours vers un degré que vous ne connaissez pas encore. Par conséquent, vous devez être certains que quand vous avancerez, vous n'échouerez pas. L'alliance est la force qui vous emmène en sécurité d'un degré au suivant.
Il y a deux alliances : l'alliance des morceaux et l'alliance de la circoncision. La circoncision est devenue une conduite juive dans le monde corporel, et c'est un commandement à ce jour. Certains disent que c'est une tradition cruelle. Quelle est la racine spirituelle de la circoncision ?
La racine réside dans le besoin de se débarrasser de la volonté de recevoir qu'on ne peut corriger. C'est ce que nous faisons tout le temps, y compris avec Sarah, Hagar, et ainsi de suite. D'un côté, nous examinons la volonté de recevoir, qui grandit. De l'autre côté, nous réalisons que nous devons « couper » une partie, semblable à la fin du Partsouf (visage). Nous devons décider que nous ne pouvons pas traiter avec cette partie pour le moment. C'est aussi ce à quoi se réfèrent les Mitsvot (commandements) positives et négatives (« fais » et « ne fais pas »). Pourquoi « fais » et « ne fais pas » ? Parce qu'il y a une volonté de recevoir que nous ne pouvons pas utiliser.
Par conséquent, dans chaque situation, nous devons distinguer entre le désir que nous utilisons et le désir que nous n'utilisons pas. Le « lieu » de notre examen s'appelle le « Rosh (tête) du Partsouf », et c'est l'examen primaire que nous devons toujours faire avant chaque décision.
Le prépuce est-il le désir que nous ne pouvons pas utiliser ?
Oui, le prépuce, l'exposition, et la goutte de sang sont toutes les corrections qui s'engagent dans l'intensité du désir et sa nature. Nous ne pouvons actuellement pas travailler en faveur d'autrui, ni aussi en notre propre faveur, puisque nous ne sommes pas en spiritualité et nous ne les utilisons pas. La décision de s'abstenir de les utiliser s'appelle « circoncision ».
Il est mentionné que Lot est fait prisonnier. Qui l'a capturé et qu'est-ce que la captivité ?
Il fut fait prisonnier par le désir égoïste de Sodome. Sodome, comparé à l'état dans lequel nous sommes, est un état de grande droiture, et nous osons même dire « règle sodomite ».
Voulez-vous dire que nous sommes pires que la « règle sodomite » ?
Oui. La règle sodomite est : « Que le mien soit mien et que le tien soit tien. » Je ne te touche pas, et tu ne me touches pas. Même si je peux te voler quelque chose, je ne le ferai pas. Ou même si je peux t'utiliser, je l'éviterai. Je ne te vends rien de mauvais ou ne te manipule pas par la publicité. En bref, je ne t'exploite pas.
La « règle sodomite » ne sonne pas si mal !
Bien sûr. Si nous étions dans la règle sodomite aujourd'hui, ce serait un pas en avant pour nous. C'est avec raison que Lot y était inclus. Après tout, il était proche d'Abraham ; ces qualités ne sont pas si éloignées les unes des autres. Abraham vint le sauver parce que la qualité de Sodome est requise pour faire sortir quoi que ce soit pour correction. C'est pourquoi quand Abraham vint à Sodome, il examina les désirs qui pouvaient être sauvés d'eux tandis que le reste, qui ne pouvait pas être examiné, dut passer par le bouleversement de Sodome.