« A l'origine, ne fut créée qu'une seule âme, l'âme d'Adam HaRishon. »
(Baal HaSoulam, 600 000 Âmes)

« L'homme a un corps et une âme [nefesh]. Le corps est appelé Kli [récipient] du désir de recevoir le plaisir et l'intellect. L'âme [nefesh] est considérée comme la force de donner qui existe en l'homme. Et l'homme a un corps [gouf] et une âme [nefesh]»
(Rabash 381. Le Seigneur entend les pauvres)

Il n'y a pas de nouvelles âmes
« Il n'y a ici, dans notre monde, aucune âme nouvelle, comme c'est le cas pour le renouvellement des corps. Mais uniquement une somme donnée d'âmes, qui viennent et se réincarnent, sur un cycle de changement de forme, du fait qu'elles se revêtent chaque fois dans un nouveau corps, dans une nouvelle génération. Et ainsi, si l’on prend en compte l'aspect des âmes, toutes les générations depuis le début de la création jusqu’à la réparation finale sont comme une seule génération prolongeant sa vie sur plusieurs milliers d’années, jusqu’à ce qu’elle se développe et soit corrigée comme elle devrait l’être. Et peu importe dans cet aspect, qu'elles aient remplacé chacune leurs corps plusieurs milliers de fois. Car le principal de l'essence du corps, appelé l'âme (nefesh), n'a en rien souffert de ces changements. »
(Baal HaSoulam, La Paix)

Le but de l'âme
« Le but de l'âme lorsqu'elle entre dans le corps est d'être récompensée en retournant à sa racine et en accomplissant la Dvekout [adhésion] avec Lui. »
« Il est écrit dans l'Arbre de Vie : « Les mondes n’ont été créés que pour révéler les noms du Créateur. » Ainsi, vous voyez que depuis que l'âme est descendue pour revêtir cette substance dégoûtante, elle ne peut plus adhérer à sa racine, à son propre monde, comme elle était dans sa racine, avant qu'elle ne vienne dans ce monde. Au contraire, elle doit augmenter son niveau 620 fois plus que ce qu’elle était auparavant dans la racine. C'est le sens de toute la perfection. »
(Baal HaSoulam, Lettre 17)

L'âme ne s'acquiert que par équivalence de forme
« Du fait que le corps naît avec une nature d'amour de soi. Et ceci est une différence de forme avec le Créateur, que l'on atteint uniquement en donnant. Ainsi, l’homme doit purifier son corps et arriver à l’équivalence de forme, que lui aussi ait envie de faire des actions, uniquement afin de donner. Grâce à cela, il sera capable d’arriver à ce grand degré appelé Neshama [âme]. »
(Rabash, la spiritualité est parfois appelée «une âme»)

La correction de l'âme
« Il s’ensuit que chacun naît avec seulement une infime partie de l’âme d’Adam HaRishon. Lorsqu’il corrige cette partie, il n’a plus besoin de se réincarner. »
(Rabash “Quel est le degré à atteindre pour ne pas avoir à se réincarner ?”)

La réincarnation des âmes
« Viens et vois ce qui est écrit : «Si tu ne sais pas, ô la plus belle des femmes». Le Créateur répond à l'âme, si tu es venue et que tu n'as pas examiné la sagesse avant de venir ici, et que tu ne connais pas les secrets du monde supérieur, pars, tu ne mérites pas d'entrer ici sans connaissances... Ce qui signifie que tu seras réincarnée une seconde fois dans le monde. »
(Livre de Zohar, Cantique des Cantiques, Partie 10, point 456)

Que dois-je apprendre de mon incarnation actuelle ?

« C'est pourquoi nous devons nous demander pourquoi les kabbalistes ont obligé chaque personne à étudier la sagesse de la Kabbale? En effet, il y a une grande chose à ce sujet, qui devrait être rendue publique : Il existe un remède merveilleux et inestimable pour ceux qui s'engagent dans la sagesse de la Kabbale. Bien qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils apprennent, grâce à l'aspiration et au grand désir de comprendre ce qu'ils apprennent, ils éveillent en eux les lumières qui entourent leur âme.
Cela signifie que chaque personne est assurée d'atteindre finalement tous les merveilleux accomplissements que le Créateur a envisagés dans la pensée de la création pour ravir chaque créature. Et celui qui n'a pas été mérité dans cette vie le sera dans la vie suivante, etc., jusqu'à ce qu'il mérite de compléter Sa pensée, celle qu'Il avait prévue pour lui.»
(Baal HaSulam “Introduction à l'étude des dix Sefirot”, p.155)