Réunion Locale # 24 :

« Il n'y a rien hormis Lui » + « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? »

À la suite de la leçon de dimanche dernier, qui a commencé nos préparations avec le matériel d'étude du congrès, nous continuerons aujourd'hui en nous concentrant sur « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » à travers les sources, les extraits vidéo et les ateliers.

Extrait 1 - Baal HaSoulam, Lettre n°16

"...Avant de faire une mitsva [commandement], il ne faut pas du tout penser à la Providence privée. Au contraire, il faut se dire : « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? ». Mais après coup, il faut reconsidérer la situation et croire que ce n’est pas par « ma propre force [...] le pouvoir de mon bras » que j’ai accompli la mitsva, mais uniquement par le pouvoir du Créateur, qui a prévu cela à l’avance, et c’est ce que je devais faire.

Il en va de même dans les affaires du monde, car la spiritualité et la matérialité sont égales. C’est pourquoi, avant de sortir pour gagner son pain quotidien, il faut dégager ses pensées de la Providence privée et se dire : « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? » L’homme devrait faire toutes les tactiques appliquées dans la matérialité pour gagner sa vie comme le font les autres.

Mais le soir, lorsqu’il rentre chez lui avec son gain, il ne doit jamais penser qu’il a gagné ce profit par ses propres innovations. Au contraire, même s’il était resté toute la journée dans le sous-sol de sa maison, il aurait quand même gagné son salaire, car c’est ainsi que le Créateur l’a prévu à l’avance, et c’est ainsi que cela devait se passer.

Même si les choses semblent contraires en apparence et sont déraisonnables, il faut croire que c’est ce que le Créateur a prévu pour lui dans Sa loi, d’après les auteurs et les livres.

Tel est le sens de l’unification de HaVaYaH Elokim [Dieu]. HaVaYaH signifie la Providence privée, où le Créateur est tout, et Il n’a pas besoin des habitants des maisons matérielles pour l’aider. Elokim en gématrie est HaTeva [la nature], où l’homme se comporte selon la nature qu’Il a instillée dans les systèmes du ciel et de la terre matériels, et il observe ces règles comme le font le reste des êtres corporels. Mais il croit aussi en HaVaYaH, c’est-à-dire en la Providence privée.

C’est ainsi qu’il unit les deux, et « elles seront réunies dans ta main ». De cette manière, il apporte un grand contentement à son Créateur et illumine tous les mondes..."

« Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? »

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Transcription :

Rav : Nous ne savons pas ce qu'est la spiritualité, ce que signifie être au-dessus de notre propre esprit et cœur. Je ne sais pas ce qu'est la qualité du don, ce qu'est la foi. C’est quelque chose que je ne peux pas saisir — ce n’est pas en moi. Je ne peux pas voir ce résultat ou phénomène en dehors de moi-même, nulle part, car tout ce que je perçois, je le perçois à travers mon désir de recevoir.

Et donc, le don lui-même devient la question. Je ne sais pas ce qu'est le vrai don. Même lorsque je donne, c’est encore recevoir — je reçois. Nous ne le jugeons pas par la forme de donner quelque chose à quelqu'un, car en vérité, je reçois — je reçois toujours. Tout ce que je vois ou ne vois pas, quelle que soit l’action, le type, le contexte — c’est toujours pour moi, pour moi, pour moi. Quand je regarde quelque chose, quand je vois quelque chose — comment puis-je gagner, comment puis-je réussir, profiter, être comblé — c'est l'approche du désir de recevoir qui vit en moi et conduit tout ce que je fais. Dans des façons à la fois conscientes et inconscientes. Mon cœur qui bat, mon corps qui se maintient, les cellules, les organes — tout fonctionne à partir du désir de recevoir, recevant constamment.

Voici donc le problème : comment atteignons-nous la qualité du don, qui est l'opposé ?
Il est dit : Vous avez une partie appelée « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » — et cette partie, vous devez la faire. Cela inclut des actions pour se rapprocher des autres, construire le groupe, construire la dizaine, et donner sans réserve les uns les autres autant que possible.
La seconde partie — est donnée par le Créateur.

Extrait 2 : Baal HaSulam, Shamati, Article n°217, « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? »:

« Si je ne suis pour moi, qui le sera, et s’il n’y a que moi, que suis-je ? »

Il y a là une contradiction. Le fait est que l’homme doit faire tout son travail d’après « si je ne suis pas pour moi, qui le sera » [aide-toi], car il n’y a personne qui puisse le sauver, mais « tu peux le faire par ta bouche et par ton cœur », c’est-à-dire d’après la récompense et punition. Mais dans son for intérieur, en privé, il doit savoir que « s’il n’y a que moi, que suis-je ? » [Le ciel t’aidera] C’est-à-dire que tout relève de la Providence individuelle et personne ne peut rien y faire.

On peut se demander, si tout vient de la Providence, quel est le sens du travail d’après « si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? » En fait, par le travail d’après « si je ne suis pas pour moi, qui le sera », on est récompensé de la Providence individuelle, c’est-à-dire qu’on l’atteint. C’est-à-dire que tout est sur la voie de la réparation. Et la répartition de l’obligation supplémentaire que l’on nomme « les fils du Créateur » n’est pas révélée, sauf si c’est précédé par le travail d’après « si je ne suis pas pour moi, qui le sera ».

« Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » et « Il n'y a rien hormis Lui »

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Étudiant : C'est flou — où est la limite entre « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » et « Il n'y a rien hormis Lui » ?

Rav : Là où la personne la place. Il n'y a pas de loi, de limite, ou de barrière comme : "C'est le côté du Créateur, et c’est le côté de la créature." La personne le définit — jusqu'à ce qu'elle attribue tout au Créateur. C'est ainsi qu'elle atteint l'adhésion complète.

Étudiant : Où commence et finit le travail d'une personne, et où commence le travail du Créateur ?

Rav : Une personne agit, et puis elle doit tout remettre au Créateur. Et plus tard, dans la mesure où elle le peut, comme si, elle prend du Créateur et l'exécute et le soutient elle-même, elle atteint un état où tout ce qui se passe entre eux — d'une part, elle l'attribue au Créateur, et d'autre part, elle est prête à tout accomplir elle-même. Cela s'appelle adhésion complète. Nous devons encore expliquer l'essence de cela, mais c’est l'idée.

Étudiant: Est-ce que « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » et « Il n'y a rien hormis Lui » sont séquentiels, l'un après l'autre ? Ou sont-ce deux états parallèles ?

Rav : « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » vient en premier — quand je veux vraiment me voir arranger et maintenir les lois de la nature comme une, comme une seule loi. Je dispose tout de manière à ce que le Créateur soit la force unique qui se tient au centre de toute la réalité. Et alors que je place et observe cela, je révèle progressivement « Il n'y a rien hormis Lui » — que tout ce que j'ai fait, j'ai agi seulement pour révéler cette Force unique, qui depuis le début agissait comme Une. À un tel point qu'Il agissait comme Un — qu'Il a placé tous les obstacles devant moi, m'a confondu, a fait toutes ces choses et m'a enseigné comme un bon enseignant — pour que je sache à quel point cette Force unique imprègne chaque endroit, dans chaque recoin de mon esprit et de mes émotions.

Ateliers

Question d’atelier 1 
Comment mettons-nous en œuvre « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi ? » dans notre groupe ?

Question d’atelier 2
Ajoutons à l'importance que chacun a pour le congrès et partageons notre enthousiasme grandissant.

(Options supplémentaires de la semaine dernière)

Question d’atelier
Comment organisons-nous notre groupe pour nous orienter vers Il n'y a rien hormis Lui ?

Question d’atelier
Après avoir discuté de la manière dont nous nous organisons dans le groupe, partagez avec les amis deux nouvelles choses que vous attendez d’atteindre au congrès ?

Invitation à la Convention

Clip du Royaume-Uni