Leçon Leçon n°20. Le Chemin de la Torah et le Chemin de la Souffrance. « Choisissez la vie! »

Leçon n°20. Le Chemin de la Torah et le Chemin de la Souffrance. « Choisissez la vie! »

Contenu de la leçon
Matériels

Partie 1. Le chemin de la Torah et le chemin de la souffrance.  
Partie 2. « Choisissez la vie ! » Choisir un bon environnement.


DIAPOSITIVE #2

Comme nous l'avons précisé plus haut, la Providence a deux moyens de s'assurer que l'homme atteigne le bon but final : le chemin de la souffrance et le chemin de la Torah. Toute la clarté du chemin de la Torah vient de là. Pour ces conceptions claires qui ont été révélées et reconnues après une longue chaîne d'événements dans la vie des prophètes et des hommes de Dieu, il vient un homme qui les utilise pleinement et en tire profit, comme si ces concepts étaient des événements de sa propre vie. Ainsi, vous voyez qu’ainsi l’homme est exempté de toutes ces épreuves amères qu’il est contraint de traverser jusqu’à ce que se développe en lui-même cette intelligence claire. De ce fait, il est épargné des souffrances, et en plus, il gagne du temps. 


DIAPOSITIVE #3

On peut comparer cela à un malade qui refuse d’écouter les conseils de son médecin tant qu’il ne comprend pas par lui-même comment ces conseils vont le guérir. C’est pourquoi il commence à étudier lui-même la science de la médecine. Mais en agissant ainsi, il risque de mourir de sa maladie avant même d’avoir eu le temps de comprendre cette science.


DIAPOSITIVE #4

Il en est de même de la voie des souffrances, comparée à la voie de la Torah. Car celui qui ne croit pas les principes rationnels que la Torah et la prophétie lui conseillent d’accepter sans compréhension personnelle, est contraint d’y parvenir par lui-même. Et cela ne se fait que par la chaîne des causes et des effets dans les événements de la vie, qui sont des épreuves très puissantes, capables de développer en lui le sens de la reconnaissance du mal, comme cela a été expliqué – non pas par son propre choix. Mais grâce aux efforts qu’il fait pour acquérir un bon environnement, il est conduit à ces bonnes pensées et à ces bonnes actions. 

Baal HaSoulam « La Liberté »


DIAPOSITIVE #5

La base de toutes mes explications, c’est le désir de recevoir, qui est imprimé en toute créature, et qui est une différence de forme par rapport au Créateur. C’est pourquoi l’âme s’est séparée de Lui, comme un organe séparé d’un corps, puisque la différence de forme dans le spirituel agit comme une hache qui sépare dans le matériel.

Et de là, il est donc clair que ce que le Créateur attend de nous, c'est l'équivalence de forme. Car alors nous revenons et adhérons à nouveau à Lui, comme avant que nous soyons créés…


DIAPOSITIVE #6

J'ai déjà dit qu'il y a deux façons d'arriver à la perfection: le chemin de la Torah ou le chemin de la souffrance.
 
C'est pourquoi le Créateur a donné à l'humanité la technologie, jusqu'à ce qu'elle invente la bombe atomique et la bombe à hydrogène. Si la ruine totale qu'ils sont destinés à apporter au monde n'est toujours pas évidente pour le monde, ils peuvent attendre une troisième guerre mondiale, ou une quatrième. 


DIAPOSITIVE #7

Et alors, les bombes feront leur œuvre. Et les survivants qui resteront après la destruction n'auront d'autre choix que de prendre sur eux cette œuvre où les individus et les nations ne travailleront pas pour eux-mêmes plus qu'il n'est nécessaire pour leur subsistance, tandis que tout ce qu'ils feront sera pour le bien d'autrui. Et si toutes les nations du monde en viennent à accepter cela, alors les guerres disparaîtront de la terre, car chacun ne pensera plus du tout à son propre bien, mais uniquement au bien d’autrui — et il n’y aura plus de « prochain » au sens séparé.

Si vous prenez le chemin de la Torah et recevez l'épice, c'est très bien. Et si vous ne le faites pas, vous emprunterez le chemin de la souffrance...

Baal HaSoulam « La Dernière Génération »


DIAPOSITIVE #8

« Lorsque l'on observe, de manière générale, il nous faut nous affairer, dans la société, uniquement à deux Mitsvot (règles), que l'on peut définir comme : 
1) "reception" et 2) "don". 
C'est-à-dire que chaque membre [de la société] doit par nature, recevoir ses besoins de la société et il doit donner, par son travail, pour le bien de la société. Et s'il transgresse une de ces deux règles (Mitsvot) il sera puni sans compassion. »

– Baal HaSoulam, La Paix


 

DIAPOSITIVE #9

Il n'est pas nécessaire d'examiner de trop près le commandement de la réception, puisque la punition est exécutée immédiatement, ce qui empêche toute négligence. Mais dans l'autre commandement, celui du don à la société, non seulement la punition n'est pas immédiate, mais elle est donnée indirectement. Par conséquent, ce commandement n'est pas correctement observé.


DIAPOSITIVE #10

C'est ainsi que l'humanité est plongée dans une effroyable tourmente, et que les conflits, la famine et leurs conséquences n'ont pas cessé jusqu'à présent. Ce qui est étonnant, c'est que la nature, comme un juge habile, nous punit en tenant compte de notre développement. En effet, nous pouvons constater que dans la mesure où l'humanité se développe, dans cette même mesure les douleurs et les tourments liés à notre subsistance et à notre existence se multiplient également.

Baal HaSulam « La Paix »


DIAPOSITIVE #11

Pourquoi alors les kabbalistes ont-ils enjoint chaque personne à étudier la sagesse de la Kabbale ? En effet, il y a une grande chose à ce sujet, qui devrait être rendue publique : Il existe un remède merveilleux et inestimable pour ceux qui s'engagent dans la sagesse de la Kabbale. Bien qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils apprennent, grâce à l'aspiration et au grand désir de comprendre ce qu'ils apprennent, ils éveillent en eux les lumières qui entourent leur âme.

- Baal HaSulam, « Introduction à L'Étude des Dix Sefirot », p. 155.


DIAPOSITIVE #12

Cependant, nous trouvons et voyons dans les paroles des sages du Talmud qu'ils nous ont facilité le chemin de la Torah, plus que les sages de la Mishna. Car ils ont dit : « L'homme devrait toujours pratiquer la Torah et les commandements, même Lo Lishma [pas en Son nom], et de Lo Lishma, il viendra à Lishma [en Son nom], car la lumière qu'elle contient le ramène vers le bien. »


DIAPOSITIVE #13

Ainsi, ils nous ont fourni un nouveau moyen au lieu de la pénitence présentée dans la Mishnah Avot mentionnée ci-dessus. C'est « la lumière qui est dans la Torah », qui a suffisamment de force pour ramener l'homme vers le bien et l'amener à pratiquer la Torah et les commandements Lishma. 

Ils n'ont pas mentionné la pénitence ici, mais seulement que l'engagement dans la Torah et les Mitzvot seuls fournit cette lumière qui le ramène vers le bien, pour qu'il puisse s'engager dans la Torah et les Mitzvot afin d'apporter du contentement à son Créateur et pas du tout pour son propre plaisir. Et cela s'appelle Lishma.

Baal HaSoulam « Introduction à L'Étude des Dix Sefirot », p. 11


DIAPOSITIVE #14

« L'homme a un désir intérieur pour le spirituel, qui lui est propre. Autrement dit, même s'il était seul et qu'il n'y avait pas d'autres personnes autour de lui, de qui il pourrait s'inspirer, recevoir d'eux un désir, il ressentirait tout de même un éveil et une aspiration, d'être un serviteur du Créateur. Mais ce désir qui vient de lui-même, il est certain qu’il n’est pas suffisamment grand pour qu’il puisse s’en servir afin d’atteindre le but spirituel. C’est pourquoi il existe un conseil, comme dans le monde matériel : augmenter ce désir par l’influence de personnes extérieures, qui l’obligent à aller selon leur opinion et leur inspiration.


DIAPOSITIVE #15

Et ceci, grâce au fait qu'il s'unit aux personnes, dont il voit qu'elles ont aussi un besoin pour la spiritualité. Et le désir de ces personnes qui l'entourent font également naître en lui un désir, grâce auquel il reçoit un plus grand désir pour la spiritualité. C'est-à-dire qu'en dehors du désir qu'il a dans sa propre intériorité, il reçoit un désir pour la spiritualité qu'elles font naître en lui, et alors, il atteint un grand désir, qui peut l'amener au but. »

– RABASH, article n°13, 1985


DIAPOSITIVE #16

« Cependant dans ce qui a été clarifié, cette chose est très simple, et il est souhaitable qu'elle soit observée par chacun d'entre nous. Car bien que chacun ait son propre potentiel, les forces ne se révèlent pas dans la réalisation, si ce n'est grâce à l'environnement dans lequel il se trouve, à l'exemple du blé planté dans la terre, où les forces du blé ne se réalisent pas, si ce n'est grâce à son environnement - qui est la terre, la pluie et la lumière du soleil. »

– Baal HaSoulam, La Liberté


DIAPOSITIVE #17

«..Le désir est libre de choisir un tel environnement, de tels livres et guides qui l'influencent par de bonnes pensés. Et s'il ne fait pas cela, mais est prêt à entrer dans n'importe quel environnement qui se présente à lui et à lire n'importe quel livre qui lui tombe sous la main, [...] il sera certainement puni, non pas à cause de ses mauvaises pensées ou actions, pour lesquelles il n'a pas de choix- mais parce qu'il n'a pas choisi d'être dans un bon environnement, car en cela il y a bien un choix.


DIAPOSITIVE #18

Ainsi, celui qui s'efforce dans les jours de sa vie, et choisit à chaque fois un meilleur environnement - il est digne d'éloges et de récompense. Et ici aussi, non pas à cause de ses bonnes pensées et actions - qui lui viennent sans choix - mais par ses efforts pour acquérir un bon environnement lui amenant ces bonnes pensées et actions. »

– Baal HaSoulam, La Liberté


DIAPOSITIVE #19

«…C'est d'un environnement dont nous avons besoin, c'est-à-dire d'un rassemblement de personnes, qui soient toutes d'une seule opinion, qu'il faut arriver à la foi complète. Et seulement cela peut sauver l'homme des opinions qui se trouvent dans la généralité [du monde]. Et ainsi, chacun renforce l'autre, pour qu'il aspire à arriver à la foi complète, et qu'il puisse donner du contentement au Créateur, et que ceci soit toute son aspiration. »

– RABASH, article n°37, 1985


DIAPOSITIVE #20

«…le Créateur lui-même place la main de l'homme sur le bon destin, c'est à dire en lui donnant une vie de contentement et de plaisir, dans la vie corporelle, remplie de souffrances et de douleur, et vide de tout contenu, telle qu'il s'en écarte forcément et s'en échappe dès qu'il aperçoit, même comme à travers une fente, un lieu de tranquillité pour échapper à cette vie plus dure que la mort. En effet, il n’y a pas de plus grand placement de la main de l'homme de la part du Créateur que cela.

Et l'objet du choix de l'homme est uniquement de renforcer cela. »

– Baal HaSoulam, Introduction à l'Étude des Dix Sefirot, p.4