Langue de la Torah - Terre de Canaan, Terre d'Israël, Égypte
Dans l'exemple d'Abraham qui arrive en Terre de Canaan (qui deviendra la Terre d'Israël) : Eretz (Terre) vient du mot "Ratson", désir, et le mot Israël (des mots yashar-el - droit vers le Créateur). Eretz Israël est donc un désir dirigé directement vers le Créateur, c'est-à-dire l'attribut du don.
Canaan, du mot Achna'a, soumission, signifie que l'on réussit à soumettre le désir égoïste, l'intention de recevoir, et à élever en soi l'importance de l'attribut de bonté (Hessed), et c'est pourquoi il est dit qu'il est arrivé au pays de "Canaan".
C'est-à-dire que la Torah décrit en fait un "voyage intérieur" que l'on fait, un voyage dans lequel on quitte lentement ses pensées et attributs antérieurs, et commence à se rassembler, à se connecter, à s'éloigner de Babylone (du mot Bilbul - confusion) et à se rapprocher de la terre de Canaan.
Pour que l'individu continue à se développer, un autre désir égoïste se révèle en lui. C'est le sens de la descente d'Abraham en Égypte. L'Égypte en hébreu est Mitzrayim - des mots Mitz Ra, la concentration du mal.
Plus tard, après avoir quitté l'Égypte, c'est-à-dire après s'être libérés de l'esclavage de nos désirs égoïstes, il reste encore un long chemin à parcourir, jusqu'à ce que nous recevions la Torah sur le Mont Sinaï, qui en hébreu est "Har Sinay". Le mot "Har" Montagne a la même racine que le mot "Hirhurim" pensées, et "Sinay" qui fait référence à "Sina" Haine, où nous atteignons la méthode de correction des pensées de haine.