L'histoire de la Ligature d'Isaac (aussi appelée Sacrifice d'Isaac) est l'histoire où Abraham est invité à sacrifier son fils unique, Isaac.

Essayons de comprendre ce que cela signifie.

Une petite note linguistique : le mot "Akeda" en hébreu (nom de l'épisode de la Ligature) fait référence à l'attachement des pattes d'un animal avant de l'abattre, c'est pourquoi l'histoire est comprise comme un sacrifice, mais nous verrons comment le sens de "Ligature" entre en jeu ici.

Abraham et Isaac sont 2 attributs opposés en nous. Ces deux qualités, donner et recevoir, ne vont pas ensemble, comme l'huile et l'eau.

C'est pourquoi la ligature (akeda) de l'attribut de réception est nécessaire ici : "Prends ton fils, ton fils unique, et amène-le là-haut sur l'autel." - comme le texte le dit.

Un "fils" en hébreu est "ben" qui a la même racine que "avana" compréhension. Et "ton fils unique" est la seule compréhension que nous ayons, le désir de recevoir pour notre propre bénéfice, que nous gardons dans notre cœur et notre âme pour qu'aucun mal ne lui arrive.

"Et élève-le sur l'autel", c'est-à-dire élève l'ego sur l'autel, sacrifie l'égoïsme sur l'autel, abats l'instinct du mal - le désir de recevoir pour son propre bénéfice - et travaille uniquement avec le désir de donner.

Mais ensuite, une voix s'est fait entendre : "Ne mets pas ta main sur le garçon." N'élimine pas le désir de recevoir, l'ego, mais apprends à travailler avec lui correctement, à le transformer d'une force négative en une force positive - au lieu de pour toi-même pour le bénéfice des autres.

Alors Abraham prit un "cerf" à la place de son fils Isaac, et sacrifia la partie animale en lui, la partie matérielle, et corrigea l'âme.

C'est l'essentiel de la Ligature d'Isaac, une histoire avec beaucoup plus de profondeur, mais même à partir de cette courte introduction, nous pouvons commencer à comprendre l'esprit général du texte, qui ne parle pas d'un père sacrifiant son fils unique, mais en réalité seulement d'une opportunité de sacrifier le cœur pour l'amour.